Désormais, pour les obsèques d’un défunt, il existe différentes solutions d’inhumations. Au-delà des méthodes écologiques qui commencent à apparaître dans certains pays, la France reste quelque peu conventionnelle sur ce point, puisqu’on retrouve majoritairement l’inhumation en pleine terre et l’inhumation en caveau. Pour autant, le choix n’est pas toujours simple lorsque vient l’heure de préparer des funérailles, même si le budget et la religion sont deux critères qui peuvent influencer la décision finale.
Mais alors, dans une région humide comme cela peut être le cas dans le département du Finistère, vaut-il mieux choisir l’inhumation en pleine terre ou l’inhumation en caveau ? C’est ce que nous allons voir.
Qu’est-ce que l’inhumation en pleine terre ?
Comme son nom l’indique, l’inhumation en pleine terre consiste à enterrer le défunt en creusant un trou directement dans le sol du cimetière pour y déposer le cercueil. Si ce choix permet de réduire le coût de préparation de l’ensemble de la sépulture, il faut aussi garder à l’esprit qu’il y a plus d’humidité dans ce cas de figure.
Lors d’une inhumation en pleine terre, la pose d’une semelle (monument funéraire) reste néanmoins obligatoire, qu’elle soit constituée de plusieurs parties ou d’un monolithe. En ciment ou en granit, sa dimension est bien souvent imposée par le cimetière et les contraintes de son terrain.
Pour des raisons évidentes d’effondrement du sol et d’humidité, qui peuvent obliger à une remise à niveau au bout de quelques décennies, l’inhumation en pleine terre n’est pas la pratique la plus répandue, notamment dans le Finistère. De plus, cette pratique limite aussi le choix du cercueil pour les raisons susmentionnées.
Qu’est-ce que l’inhumation en caveau ?
Contrairement à l’inhumation en pleine terre, l’inhumation en caveau nécessite la construction d’une cavité en béton, qui peut d’ailleurs contenir plusieurs parties ou « cases ». Cette dernière conserve le cercueil intact pendant des décennies, notamment parce qu’elle entraîne inévitablement une isolation bien meilleure qu’en pleine terre.
De par sa résistance et sa longévité dans le temps, le caveau peut accueillir jusqu’à plusieurs défunts, généralement membres d’une même famille. C’est donc une solution souvent privilégiée, puisqu’elle favorise les économies et facilite l’anticipation des décès futurs.
Dans un département très humide comme le Finistère, l’inhumation en caveau est le choix le plus fréquent.
Qui solliciter pour construire un caveau dans le Finistère ?
Si vous souhaitez faire réaliser un caveau dans le Finistère, sachez que cette construction relève d’un marbrier, qui peut d’ailleurs exercer directement dans une entreprise de pompes funèbres.
Attention, dans certains cas, les communes proposent des caveaux déjà construits à leurs administrés.
À Penmarch, la SARL Daniel Yves propose ainsi un service de marbrerie pour la construction de toute sépulture, des plaques mortuaires aux caveaux. Il en va de même pour les Pompes Funèbres du Pays de l’Aven, situées à Pont-Aven, qui bénéficient des services directs d’un marbrier.
De manière générale, il est important de garder à l’esprit que la construction d’un caveau passe d’abord par l’acquisition d’une concession funéraire dans la commune souhaitée.
Notons qu’il est aussi plus judicieux d’anticiper la construction du caveau, car même si ce dernier peut être réalisé en 3 jours environ, la météo et les contraintes inhérentes aux différents types de caveaux peuvent sensiblement augmenter ce délai. En effet, le caveau à case simple est par exemple plus simple à construire que le caveau tiroir double.
Quel est le prix de construction d’un caveau dans le Finistère ?
Sans parler de l’acquisition d’une concession funéraire, dont le prix peut aller de 250 à 970 euros dans une ville comme Brest, la construction d’un caveau dans le Finistère a un coût plus ou moins lourd en fonction de la demande.
Effectivement, plus le caveau est grand, plus sa réalisation est complexe et chère. De même, plus la durée de l’acquisition est longue, plus le prix d’acquisition est élevé. Globalement, il faut ainsi s’acquitter d’un peu plus de 450 euros pour un caveau de 3 m² à Brest, acquis pour une durée de 15 ans. Dans la même ville, un caveau de 6 m² acquis pour une durée perpétuelle coûte quant à lui aux environs de 28 000 euros.
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